Le stand up paddle Race (SUP race) est une discipline issue du surf où le pratiquant est debout sur une planche et se déplace à l’aide d’une pagaie.
Elle se pratique en loisir et en compétition sur des plans d’eau généralement calme (océan, mer, lac et rivière).
La différence ici est que le « Supeur » ne se déplace pas sur le vagues mais se propulse à la force des bras. Il peut s’agir de promenades sur des plans d’eau calmes mais surtout de courses, d’où l’anglicisme « race ». Ces courses se font sur des longues distances, d’un point A à un point B, avec si possible du vent dans le dos pour bénéficier du « downwind » et profiter de surfs comme avec un bateau. Il existe également des parcours techniques où les concurrents doivent suivre un tracé avec passage obligatoire de bouées, et lorsqu’il s’agit de beach race, avec un ou des passages sur le rivage. Et enfin, de sprints en ligne droite, généralement disputés sur un parcours de 200 mètres. Cette discipline peut se pratiquer sur le littoral mais aussi en ville, sur des fleuves ou rivières, et sur des lacs.
Le SUP Race a ses propres championnats de France depuis 2010. Emanation du Stand Up Paddle, la discipline est rattachée par délégation ministérielle à la Fédération Française de Surf depuis 2009.
Le travail de la Fédération Française de Surf a permis en mai 2014 d’obtenir une révision de la législation autorisant les SUP de plus de 3m50, considéré tout d’abord comme des engins de plage, à naviguer au-delà de la bande des 300 mètres, sans aller au-delà de 2 miles nautiques et avec certaines restrictions.
Ce nouveau support révolutionne la pratique en ouvrant de nouveaux horizons. La Méditerranée devient une terre de prédilection mais désormais chaque cours d’eau voit débarquer les adeptes du Sup… qui ne tarde pas à générer une élite. La Fédération décide ainsi de créer en 2019 des championnats nationaux en « eaux intérieurs ». Pour la première fois, les championnats de France se tiennent à Annecy/Talloires (Haute Savoie) en 2020.
Aux championnats du monde ISA, la France brille avec l’or de Titouan Puyo (2014 et 2019) et d’Olivia Piana (2018). Un circuit mondial professionnel existe depuis 2010 divisé en deux catégories : le Français Arthur Arutkin est champion du monde en 2019.
La Fédération Française de Surf a la délégation pour la réglementation et le développement du Stand Up Paddle en France. Elle est la seule habilitée à délivrer des titres nationaux. La Fédération Internationale de Surf (ISA) a délégation pour la gouvernance mondiale du Stand Up Paddle dans le cadre de son développement olympique. L’ISA travaille à l’intégration du SUP au programme des Jeux Olympiques de Paris 2024.